In Repetito Religare (2023)
Film expérimental, 19’21
16:9 / fichier numérique HD / couleur / stéréo / sans dialogues
Co-réalisé avec Audrey Colard,
Acteurs : Boris Gillot et Guy Trier
Autoproduit
3e place en catégorie Expérimental, Josiah Media Festival 2023
Superpresent Magazine, Winter 2025, Vol 5, No 1 2024
Josiah Media Festival, En ligne 2023/24
Centre Culturel San Martín, Videobardo, Buenos Aires, Argentine 2023
Théâtre Elizabeth Czerczuk, Formes radicales, Paris, France 2023
Kino im Künstlerhaus, Reels on Wheels, Hanovre, Allemagne 2023
Théâtre Marni, L’espace du son, Bruxelles, Belgique 2023
La Gare Expérimentale, HS Fest, Paris, France 2023
The Film Gallery, Paris, France 2023
“ L'humanité vieillissante obèse et à bout de souffle est-elle
encore capable d'autre chose que ces tentatives de dialogue inharmonique des corps où ce qui fait lien est aussi ce qui
tue ? L'image arrêtée dresse un constatsaisissant des derniers
hoquets de l'humain en cage. Mais la vie et l'œuvre sont
partout dans le son, dans les babillages et les clapotis musicaux de la vague, dans cette croyance irréductible
qu'une œuvre peut sauver le monde de l'oubli.
En 1976, un coup d’Etat déclanchant une dictature militaire a lieu en Argentine. Certains habitants, proches de personnalités à risques fuient l’Amérique latine pour d’autres pays comme le Canada. Loin de leurs terres natales, le téléphone est trop cher et les émigrés enregistrent des “cartes postales sonores” pour les envoyer à leurs proches restés sur place.
La bande sonore de In Repetito Religare est construite à partir de plusieurs de ces enregistrements, ceux de la famille des réalisateurs. Il s’agit d’abord, d’un travail d’archives douloureux. Celui d’une langue maternelle renoncée dissimulant l’histoire d’une souffrance intime. Ensuite, c’est un nouveau langage qui n’est plus musique mais cinéma, le dialogue entre une bande image et sa bande sonore qui fait sens, qui fait l’œuvre. “
Vue d’exposition, The Film Gallery, Paris, France 2023