Autoportrait (2024)
Vidéo, monobande, 4’54
16:9 / fichier numérique HD / couleur / stéréo - octophonie
Mention spéciale, Festival Ibrida 2024
Biblioteca Pública Héctor González Mejía, Intermediaciones, Medellín, Colombie, 2024
NYLAAT House, Experimental Loop, New-York City, États-Unis 2024
Grosso Modo Gallery, Resonance, Tel-Aviv, Israël 2024
Fabbrica Delle Candele, Ibrida, Forlì, Italie 2024
Goethe-Institut, ArteScienza, Rome, Italie 2024
Goes :art Channel TV, On Screen, En ligne 2024
The Wrong Biennale, Television, En ligne 2024
Alys Beach,
Digital Graffiti,
États-Unis 2024
UNAM de Morelia, Pupila, Mexique 2024
VideoSoundArchive,
S10,
En ligne 2024
“ Autoportrait ne fait qu'entretenir l'obsession qu'a l'humain à chercher son double à travers la question de la représentation. Celui-ci est corps mouvant, charnel et par conséquent ; est opposé à la surface plane sur laquelle on le projette. L'œuvre entretient cette incapacité de la représentation à saisir, jusqu'à son propre reflet. Le corps est ici travaillé comme un aplat de chair. En éradiquant la plupart de ses formes et de son espace, il est réduit à ses qualités de matière dans un mouvement de chute unilatéral.
Le matériau principal de l’œuvre a été obtenu dans une chambre noire, en écrasant mon propre corps avec un scanner. L’œuvre est un relevé chargé d’explorer ma chair, de faire un état des lieux de mon corps à un instant T. C’est une évaluation de la fragilité de cette matière, si complexante et étrangère quand elle le veut, celle qui donne la cruelle impression d’habiter un autre. Plus qu’un travail plastique, il s'agit de la nécessité d'une auto-fiction anatomique. “
Vue d’exposition, Alys Beach,
Digital Graffiti, États-Unis 2024
Vue d’exposition, NYLAAT House, Experimental Loop, New-York City, États-Unis 2024
“ L'autoportrait de Valentin Sismann
s'inscrit dans une longue lignée d'autoportraits d'artistes qui
intègrent leurs outils et processus matériels caractéristiques
pour réimaginer à la fois le portrait et le soi. Composé de scans
en champ proche de son propre corps, d'images échographiques,
superposé à des données d'enregistrement d'images, cette œuvre au
panoramique lent échappe à une lecture simple, posant plutôt
l'idée que le soi est un composite d'éléments, certains proches et
familiers, d'autres abstraits et vus à travers une lentille
technocratique. Dans cette œuvre qui évolue lentement, les formes
du corps sont aperçues, puis dissoutes dans un champ instable de
superpositions et de représentations partielles de plus en plus
chaotiques. Proposant une "image du moi" qui s'accorde avec
l'idée contemporaine récente du multiple en tant que revendication
d'identités ou de personnalités changeantes et variées qui nous
habitent tous, ce travail met en évidence la nature insaisissable,
fragmentée et éventuellement contradictoire des nombreux "moi"
à travers lesquels nous opérons. “
Note du curateur - Digital Graffiti, 2024 – Traduit de l'Anglais